Il parait que l'on commence à penser différemment une fois qu'on a des gosses sous sa responsabilité... Il n'y a pas si longtemps, si on m'avait dit que je serais une prof dans une école pour des têtes d'ampoules, je n'y aurais pas vraiment cru. Comment j'en suis arrivée là ? Pour la faire courte, après avoir été condamnée pour terrorisme, une vielle peau m'a proposée de sauver mes petites fesses en enseignant dans son académie pour surdoués. C'est donc pour ne pas moisir dans un trou chez les ricains, que j'ai accepté. Je m'étais dit que je fuirais à la première occaz, mais je ne sais pas... On dirait que mine de rien, je me suis attaché à ces gosses, mais attention vous ! Si vous leur dites, je vous bute, c'est compris !? Je vais quand même vous résumer mon histoire et la raison de ma présence dans ce bahut... ça ne me plaît pas vraiment, mais il parait qu'il faut le faire un jour ou l'autre dans sa vie... histoire de faire le point. Mais attention hein, je ne m'attends pas à un jugement ou un discours de psy à la con, ce que j'ai fait dans ma vie, je ne le regrette pas ! Si c'était à refaire, je referais pareil ! Bref ! Pour bien comprendre pourquoi j'ai fait tout ça, il faut mieux commencer par la base. Je ne connais pas trop mes origines et j'en ai un peu rien à faire en vérité, tous ce que je savais petite, c'était mon prénom : Katsumi et le fait que je soit dans un orphelinat. Je n'avais pas de parents. Ils étaient soit morts, alors c'étaient de sales d'enfoirés qui ne voulaient tout simplement pas de moi. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis persuadée que c'était la seconde option. Une partie de moi savait que je n'avais pas été désiré à la base, mais je ne m'en portais pas plus mal. Je me marrais bien à en faire baver à mes tutrices qui géraient l'orphelinat où nous étions, moi et les autres gosses. Cet orphelinat se trouvait dans un coin pommé du Japon dans L'Hokkaido. Je suppose que c'est parce que je suis née dans le coin que j'ai atterrie ici. Un jour, notre « maison » a été attaquée par des types louches, des amerloques, je ne sais pas trop ce qu'ils voulaient.
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